Cette enquête de terrain, dans « le croissant de pauvreté » bruxellois, auprès d’adolescents migrants ou descendants de migrants, a tissé des liens entre leurs espaces de vie. Les résultats, que reprend cette intervention, sont déployés selon trois axes : leur expérience des lieux d’exil (quartiers ségrégés, centres d’asile...), les conséquences de « l’ethnicisation » de leurs mondes scolaires et les violences de l’État qu’ils subissent (maltraitance de la procédure d’asile, contrôles abusifs des forces de l’ordre...).
Pour prévenir le sentiment d’exil exacerbé de ces adolescents, vie des quartiers, institutions scolaires, droits citoyens doivent ainsi être pensés ensemble.
12 pages.
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Sommaire
– Éléments contextuels de l’enquête et méthodologie
– Bruxelles et ses évolutions
– L’institution scolaire
– L’ethnicisation des regroupements
– Les violences d’état
– Quelques pistes pour réguler les situations de violence subies par les adolescents en exil
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