Depuis bien longtemps, les habitant·e·s des quartiers populaires de la Seine-Saint-Denis exclu·e·s ou en marge du marché de l’emploi et de la consommation ont mobilisé une capacité à développer des activités économiques à partir des ressources mobilisables sur le territoire. Si cette capacité constitue une réponse à leurs propres besoins, elle répond aussi à ceux de la population locale. Elle se traduit par des activités économiques, déclarées ou non, fondées sur des liens sociaux, que l’on peut qualifier d’économies populaires et solidaires. Considérer l’impact de ces économies amène à promouvoir une vision élargie et inclusive de l’attractivité, une notion qui figure depuis 40 ans au coeur de l’évaluation de la politique de la ville.

Donner accès à un hébergement ou à un logement aux ménages les plus précaires du département constitue un enjeu majeur de solidarité et de cohésion sociale. Cette publication s’attache à identifier et caractériser les spécificités de l’offre d’hébergements et de logements adaptés de la Seine-Saint-Denis en s’intéressant à des publics particulièrement vulnérables : les séniors précaires en perte d’autonomie, les jeunes sortant·es de l’aide sociale à l’enfance, les femmes victimes de violence et les familles monoparentales.

Depuis son appropriation par les collectivités au tournant des années 2000, l’agriculture urbaine connaît un indéniable renouveau. Ce phénomène, porté par un certain emballement médiatique, est regardé comme relevant d’un effet de mode auquel sont associés de nombreux clichés. De plus, l’agriculture urbaine a beaucoup muté, d’une activité de subsistance à une activité de loisirs, de production rentière. Il convient donc de revenir sur son histoire plurielle pour comprendre plus finement ce que recouvre le concept.

À l’automne 2020, Nathalie Élimas secrétaire d’État chargée de l’éducation prioritaire annonçait qu’une expérimentation visant à réformer l’éducation prioritaire serait lancée en septembre 2021 dans les académies d’Aix-Marseille, Lille et Nantes. Les dispositifs, programmes et mesures ont été nombreux en 40 ans de politiques publiques. Pour autant, en se donnant pour objectif de « mieux répondre à la diversité des territoires et des publics », cette expérimentation marque une rupture.