Face à l’intensification de la stigmatisation des jeunes et des familles confrontés à la désaffiliation sociale et à la relégation, face au renforcement de la pénalisation de ces populations, Joëlle Bordet propose de créer de nouvelles solidarités collectives entre les représentants des institutions publiques, les responsables politiques et les adultes aux prises avec ces situations pour « faire grandir les enfants » ; enjeu pour toute la société. En étayage à ses réflexions et à son expérience de chercheure psychosociologue au Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB), elle développe le sens de cette proposition, son importance et comment elle peut être déclinée sur quatre champs cruciaux : la justice, l’école, la culture, l’espace public. Ce « 5 à 7 » présente en particulier un chapitre central intitulé « Faire grandir les enfants, un travail d’humanisation, de protection et d’ouverture au monde », où l’auteure postule la nécessaire responsabilité collective pour « faire grandir les enfants » et pour accueillir les nouvelles générations. Celle-ci suppose de mener un travail d’humanisation et d’ouverture au monde, car le petit d’homme ne peut vivre et se développer que si, lors de son enfance et de son adolescence, il est protégé et éduqué.
22 pages.
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Sommaire
– Un travail d’humanisation, de protection et d’ouverture au monde
– La transmission, l’histoire : Un enjeu pour l’inscription de l’adolescent dans généalogie, dans son devenir
– Tisser des liens entre les groupes affinitaires et communautaires et les communautés de vie pour renforcer la démocratie locale
– Reconnaître les communautés de vie, renforcer les solidarités entre les adultes et les instituions : Un projet politique