Les habitant.e.s des quartiers prioritaires ne profitent que faiblement des dynamiques de développement économique de leur agglomération, notamment dans l’accès à l’emploi. En faisant du développement économique un des piliers des contrats de ville au même titre que le renouvellement urbain et la cohésion sociale, la loi Lamy promulguée en 2014 entendait donner la priorité au développement économique et pousser les acteur.ice.s à prendre en compte les quartiers et leurs habitant.e.s dans les stratégies de développement d’activités et de création de richesse. Les contrats de ville ont constitué une opportunité de décloisonnement des approches des acteurs publics afin de mettre en place des stratégies territoriales globales incluant les quartiers de la politique de la ville et ancrées au plus près des besoins du territoire et de ses réalités sociales.
En parallèle, les lois Maptam (2014) et NOTRe (2015) ont modifié le paysage institutionnel de l’Île-de-France et donc de la Seine-Saint-Denis. Depuis, l’ensemble du territoire est couvert par des intercommunalités, toutes effectives depuis le 1er janvier 2017 entrainant une modification de leurs compétences, notamment en matière de développement économique.
Montée en puissance des Établissement publics territoriaux (Ept) en matière de développement économique, rôle de chef de file de la Région… comment les quartiers sont pris en compte dans les politiques régionales et intercommunales en matière économique ? Quelles marges de manoeuvre et quelles modalités d’action en matière économique ? Quel rôle dans les écosystèmes économiques ? Un des signes du renouveau de l’action économique dans les quartiers réside dans la mobilisation des acteurs privés et le rapprochement entre monde institutionnel et économique.
Cette journée sera animée par Marie-Laure Beaufils, experte consultante en développement économique territorial et responsabilité sociétale et environnementale, Ifaces Développement.
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