Marquée par son passé ouvrier et agricole, la Seine-Saint-Denis dénombre plus de 300 sites d’agriculture urbaine et environ 70 sites de jardins ouvriers. Le département voit se multiplier les initiatives d’agriculture urbaine dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville. Des fermes y sont implantées, parfois sur des friches, pour créer des emplois et favoriser les circuits courts, les grandes opérations d’aménagement comportent toutes une dimension « agriculture urbaine » pour créer des espaces paysagers dans les quartiers, etc.
Alors qu’à la fin du XXème siècle en France, on pensait de manière séparée l’agriculture et la ville, l’agriculture urbaine est désormais présentée comme une opportunité pour les métropoles françaises, au sein desquelles les projets urbains sont de plus en plus nombreux et ambitieux. L’augmentation de projets agri-urbains, présentés par l’Anru comme un levier de transformation des quartiers, interroge.
Au-delà du consensus qu’elle génère, dans quelle mesure l’agriculture urbaine représente-t-elle une opportunité pour répondre aux enjeux sociaux, économiques et environnementaux des quartiers, a fortiori en période de crise ? Quels sont les outils et les démarches agri-urbaines mobilisables par les acteurs et actrices locaux·ales pour répondre à ces enjeux ?
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