Synthèse de la table ronde organisée le 28 septembre 2021 dans le cadre de la Rencontre « Tiers-lieux, quartiers populaires et développement territorial » en partenariat avec la coopérative PHARES et A+ c’est mieux. La diversité des tiers-lieux est telle qu’il est difficile de parler de modèle unique, leur recensement n’est pas exhaustif, leur définition varie selon les lieux et les institutions. En tant qu’espaces d’expérimentation, ce sont des outils pertinents pour mettre en place et promouvoir des modèles économiques, de gouvernance, d’action sociale ou d’action publique alternatifs qui s’inscrivent dans un territoire et répondent à ses besoins. Lever les idées reçues sur les tiers-lieux permet de mieux les appréhender, mais aussi de mieux comprendre leur plus-value pour les quartiers populaires.

À Stains, la préparation des États généraux de l’éducation dans les quartiers populaires a vu l’émergence d’un collectif de parents d’élèves. Soutenu par le centre social, puis par une professionnelle du pôle vie sociale et citoyenneté, le collectif s’est organisé pour dénoncer les inégalités éducatives dont sont victimes les enfants des quartiers populaires et interpeller les pouvoirs publics. L’histoire de ce collectif a fait l’objet d’un film documentaire, « Femmes politiques » réalisé par Daniel Bouy. Ce texte, qu’Adeline de Lépinay a écrit, a accompagné la diffusion du film et propose des repères pour éclairer la pratique des professionnel·le·s. Il est aussi le témoignage d’une spectatrice.

Synthèse des questionnements soulevés et des réflexions croisées d’un groupe de travail qui s’est réuni d’octobre 2020 à avril 2021 : l’inclusion numérique doit-elle être déléguée à des expert·es du numérique ou doit-elle relever d’une évolution des pratiques de l’ensemble des professionnel·les ? Comment créer les synergies et les coopérations permettant de mailler l’ensemble du territoire et parvenir à inclure les plus éloigné·es ? Les outils et référentiels dont disposent les professionnel·les sont-ils pertinents pour atteindre les objectifs d’inclusion ?

Synthèse des Ateliers qui se sont déroulés entre septembre 2021 et janvier 2022 et qui ont permis d’ouvrir un espace de dialogue pour interroger les représentations que l’on a des petits enfants, pour questionner la place que l’on pourrait leur donner dans la ville s’ils n’étaient pas cantonnés aux seuls équipements spécialisés dans leur accueil et pour échanger sur les Cités éducatives et leur capacité à soutenir les articulations entre la petite enfance et les autres politiques éducatives.