Habitat informel, squats, bidonvilles, campements illicites… une pluralité de formes d’habitat précaire recensées en Seine-Saint-Denis, souvent à proximité, ou parfois au sein des quartiers prioritaires, et qui concernent des populations parmi les plus vulnérables et de différents profils : gitans, nomades, roms, migrants sans papiers, Sdf et grands marginaux.
Ces phénomènes renvoient à toute une série de questions et d’enjeux pour la collectivité dans son ensemble : quels mécanismes et quels facteurs de développement, de cristallisation, de ces différentes formes d’habitat précaire ? Quelles problématiques sociales et urbaines spécifiques posées à un territoire tel que celui de la Seine-Saint-Denis et dans un contexte métropolitain ? Quelles stratégies et réponses publiques et quels liens avec la politique de la ville ? Quelles ressources, innovations et mobilisation des acteurs associatifs ?
Cette matinée s’organisera plus précisément autour des axes et des interventions suivantes :
Point réglementaire : de la circulaire du 26 août 2012 à l’instruction du 25 janvier 2018
Bidonvilles et squats, un angle mort de la politique de la ville ? Constat d’une implantation des bidonvilles en lisière des quartiers politique de la ville
La résorption des bidonvilles, les défis de l’intégration urbaine et de la ville inclusive
Les réponses venues des territoires et les raisons d’espérer : étude de cas à Montreuil, Saint-Denis (Alteralia) et Bondy
Avec la participation de :
Clotilde BONNEMASON, chargée de mission, Cndh Romeurope
Dalila MAAZAOUI-ACHI, maire-adjointe, déléguée aux politiques sociales et de santé et à l’égalité femmes-hommes, ville de Bondy
Marie-Louise MOUKET, directrice du pôle social et insertion, Alteralia
Jeanne REIG, coordinatrice du projet d’insertion francilien et Olivia MERCIER, coordinatrice en Seine-Saint-Denis, Acina
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